Quand les neurosciences réinventent vos formations !

Funny Learning

Une autre conception du blended learning

Une autre conception du blended learning

JM Perretti, Professeur à l'ESSEC évoque « la fin de la formation en faveur de l’émergence de la facilitation. Le métier de la formation, tel qu’il existait il y a 5 ou 10 ans et tel que beaucoup le pratiquent encore va disparaitre pour faire place à celui de formateur-facilitateur »
 
 

La loi du 5 septembre 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel, invite les professionnels de la formation à activer toutes les occasions d’apprendre tout au long de la vie. Elle invite à construire des parcours individualisés, centrés sur l’apprenant avec un dispositif d’accompagnement renforcé. Autant de compétences qui amènent le formateur à adopter une posture de « facilitateur » des apprentissages. Ainsi, il devient un médiateur de contenu et un accompagnateur méthodologique et pédagogique tout au long d’un parcours étiré dans le temps.

Mais au fait, à quelles occasions apprenons-nous ? 

Selon le modèle 70-20-10[1], 70% des apprentissages sont réalisés au fil de l’expérience professionnelle, 20% des apprentissages sont réalisés via les échanges avec d’autres au travail (« social »), 10% des apprentissages sont réalisés en situation de formation formelle, qui englobe pour ces auteurs, la formation, le coaching, le mentoring. Ce constat nous invite, en tant que professionnel de l'apprentissage à une certiane modestie, n'est ce pas ! ;-)

A quelle occasions apprenons-nous ?

[1] Le modèle 70/20/10 de Lombardo et Eichinger publié dans The Career Architect Development Planner1 https://fr.wikipedia.org/wiki/Modèle_70/20/10

Le radar du Funny décrit dans le livre « Funny Learning, Former, Faciliter avec les neurosciences » ed Dunod et travaillé lors de la certification « Former, faciliter avec la neuropédagogie » et vous permettra d’activer 5 clés au cœur des enjeux des transformation que vous adressent les clients.

Voir en vidéo :

 

Il va vous permettre de composer le parcours le plus adapté au contexte rencontré : un parcours « blendé » mais revisité. En effet, lorsque l’on évoque le blended learning, on pense généralement à des dispositifs « hybridés » grâce au numérique or blender en anglais, signifie mélanger : nous allons donc en nous appuyant sur les neurosciences composer la recette idéale en mélangeant les différents ingrédients ! Il est ainsi question de co-designer avec votre client le parcours de formation en réglant les différents curseurs des différents axes.

 

1er axe : Jouer l’écosystème

Combien de fois avez-vous entendu vos stagiaires vous dire « ce serait bien que nos patrons suivent cette formation »…  Notre premier axe visera à aligner les messages et les postures du haut de l’organisation jusqu’au collaborateur et par exemple de s’assurer que les managers soient capables d’accompagner au retour d’une formation, leurs collaborateurs dans leurs nouveaux apprentissages. Ce sera aussi l’occasion de tester la possibilité d’apprendre par les pairs, d’apprendre dans des communautés et à l’occasion de rencontres formelles et informelles. C’est un point clef, si l’on considère que la formation ne participe qu’à 10 à 20% des occasions d’apprendre !

 

 

2eme axe : Étirer les parcours

Notre 2eme axe consistera à étirer au maximum notre parcours de formation, car pour mémoriser notre cerveau a besoin d’être exposé à de nouveaux concepts sur un temps long, on appelle cela la potentialisation à long terme. Nous allons donc définir impérativement un Avant – Pendant – Après.

 

Cela peut être en amont, un audit préalable, des enquêtes, des accompagnement terrain, des interviews, des tests de positionnement ou du pré-learning et en aval, différentes activités de renforcement, des webinaires, des coachings ou des accompagnement terrain : autant d’actions de formations qui nécessitent de nouvelles compétences de la part du formateur…

 

3eme axe : Équilibrer le présentiel et numérique à distance

Définir ce qui se fera en présentiel, tous ensemble, et à distance en un utilisant un support numérique, demande de prendre en compte la maturité numérique, l’appétence ou à l’inverse, la saturation numérique du public à former. Car, si la crise du Covid a imposé à marche forcée, le travail numérique, elle a aussi exacerbé le besoin des individus de se reconnecter les uns aux autres dans un même espace physique…

 

4eme axe : Définir les temps synchrones et asynchrones

Il s’agira ici, de créer des alternances entre les temps d’apprentissages seul, (ceux qui permettent aux individus d’aller à leur rythme en fonction de leur niveau, de leur charge de travail ou de leur mode d’apprentissage, (ces temps individuels pouvant être pratiqués en ligne ou sur le terrain par la mise en expérience). Les temps de regroupement eux, permettant :

  • de renforcer la synergie et la relation d’aide entre les apprenants,
  • de mettre en situation, d’échanger entre pairs, de pratiquer des retours d’expérience et
  • de s’engager pour la suite.

 

5eme axe : Connecter la tête et les jambes

38% des apprenants, s’appuient d’abord sur le canal kinesthésique pour apprendre[1] 

: cela signifie qu’ils ont besoin de bouger, de manipuler de dessiner pour comprendre. Or, les formations sont encore bien trop statiques pour les stagiaires habitués à travailler sur le terrain dans des métiers physiques qui vivent difficilement les longues heures de formation assis. Cet axe vous permettra de composer une pédagogie dynamique, mobilisant le mental et le corps, activer par le pilier 7 du Funny Learning. Car on l’oublie trop souvent, c’est par le corps que le cerveau s’est construit : en effet, nous manipulons les concepts comme nous manipulons les objets !

 

Enfin entre la tête et les jambes, il y a le cœur, pour symboliser les émotions, qui surtout lorsque qu’elles sont positives, représentent une aide fabuleuse à l’apprentissage. Elles représentent un véritable levier pour renforcer l’attention et la mémorisation. Et puisque le plaisir et la dopamine qui y est associée soutiennent l’effort, vos stagiaires.

 

Vous voici désormais équipés de ce radar pour créer un vrai blended learning !

 

[1] Selon la recherche de G Confort-Sabathier

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