Neuromythes Partie 2
Voici, la suite de notre article, en appui du livre « Former avec le Funny Learning », dans sa 3 édition, une passionnante plongée au cœur des neuromythes afin de :
- Vous tester,
- Obtenir les éléments de réponses mis à jour des dernières recherches,
- Les intégrer (ou désintégrer) de vos pratiques formatives !
Nous vous proposons de passer en revue 10 neuromythes prévalents et reconnus. Certains sont vieux, et persistants. Quelle en est leur origine ? Sont-ils faux ? Imprécis ? Justes non démontrés ? dangereux ? Et surtout qu’elle réponse est apportée dans la pédagogie Funny Learning ?
Retouvez les 4 premiers neuromythes
- Neuromythe#1 Cerveau gauche, cerveau droit ou la dominance hémisphérique
- Neuromythe#2 Exercices de coordination ou Brain gym®
- Neuromythe#3 Les styles d’apprentissage (VAKO)
- Neuromythe#4 On utilise seulement 10% de notre cerveau
Neuromythe#5 : Les intelligences multiples
Cette théorie élaborée par d’Howard Gardner en 1983 avance qu’il existe différents profils d’intelligence (tableau ci-dessous).
Le terme même « intelligence » fait débat depuis l’apparition des premiers tests[1] et se réarme depuis la popularisation de l’IA… Qu’est-ce que l’intelligence ? Elle désigne généralement les ressources cognitives qui permettent à tout être vivant (végétaux, animaux, humains) de s’adapter à son environnement ou, au contraire, de modifier son environnement pour l’adapter à ses propres besoins.
Constatant que l’école ne valorise qu’un seul type d’élèves académiquement conformes et laisse de côté les élèves doués dans d’autres domaines tels qu’artistiques, physiques ou relationnels, Howard Gardner propose une définition multidimensionnelle de l’intelligence[2]. C’est en observant que certaines régions cérébrales s’activent lorsque des activités sont proposées et que certains individus sont meilleurs en mathématiques ou en musique, qu’il conçoit sa théorie d’intelligences indépendantes les unes des autres et inégalement distribuées selon les individus.
Dans son livre à succès « Les intelligences multiples », il distingue sept formes d’intelligence : linguistique, spatiale, logico-mathématique, interpersonnelle, intrapersonnelle, kinesthésique et musicale, auxquelles il ajoutera plus tard les intelligences naturalistes, existentielles et spirituelles.
- Linguistique : habiletés liées à l’utilisation du langage, par exemple : écrire une dissertation, parler.
- Spatiale : habiletés liées à la perception exacte des formes, par exemple : sculpter, agencer, modeler.
- Logico-mathématique : habiletés logiques, mathématiques et scientifiques, par exemple : résoudre, compter.
- Interpersonnelle : capacité à se connecter aux autres et à communiquer, par exemple : échanger, co-créer.
- Intrapersonnelle : capacité à d’introspection, de détecter ses émotions, par exemple : se positionner et réfléchir sur soi.
- Kinesthésique : habiletés corporelles ou manuelles, par exemple : bouger, (sport, artistique, travail manuel).
- Musicale : habiletés pour la musique, par exemple : composer, jouer, interpréter.
- Naturaliste : aptitude à reconnaître le vivant, par exemple : observer, discerner le vivant.
- Existentielle : capacité à se poser des questions sur le sens de l’existence, par exemple : chercher le sens, philosopher.
- Spirituelle : capacité à diffuser des concepts sur la notion “d’être”, par exemple : Se poser, se modifier ses états de conscience,
En 2016, au regard des nouvelles avancées de la sciences, Howard Garder lui-même dans le livre « Scientists Making a difference » admet que sa théorie n’est plus à jour : Il n’y a pas d’indépendance des intelligences puisque l’on voit grâce aux images que les intelligences mathématiques se connectent par exemple aux intelligences spatiales.
Howard Garder alors passe de la notion d’intelligence à celle de talents[3] plus rassurantes pour les élèves (et peut-être pour les parents, enseignants et scientifiques...) À ce jour, les données vont plutôt vers une conception d’une intelligence générale qui opère des liens entre les différents domaines.
La réponse du Funny Learning
Considérant que l’académisme de l’enseignement rejette en France 120 000 jeunes qui quittent l'école sans diplôme, chaque année en France, le Funny Learning tente de valoriser et marier toutes ces formes de talents : les mind mappings collectifs permettront aux artistes de prendre plaisir, ceux qui apprécient la musique aimeront que les retours de pause soient accompagnés de fonds sonores, les plus relationnels aimeront partager en sous-groupe, les plus kinesthésiques mémoriseront par un jeu de Lego etc… Pourquoi se passer de tant de possibilités de varier les modalités pédagogiques. Il est essentiel à nos yeux d’inclure et reconnaitre ce que chacun apporte par sa différence.
Neuromythe#6 Les 3 cerveaux :
Échapperez-vous à la dictature de votre reptilien ? Peut-on lire dans la presse, pour évoquer l’emprise de nos pulsions et la difficulté de refreiner nos désirs. Cette théorie est presque vieille comme le monde. Aristote déjà distinguait dans De Anima, l’âme végétative, présente chez tous les êtres vivants, l’âme sensible, siège des émotions, caractéristique des animaux et l’âme ratiocinante, privilège des êtres dotés de raison et de réflexion.
La théorie des 3 cerveaux[4], a été fondée dans années 60 par Paul MacLean. Rapidement invalidée, elle a pourtant fait long feu, tant elle parle à notre imaginaire d’hommes et de femmes des cavernes !
Selon cette théorie le « cerveau triunique » serait composé de trois « couches », qui se sont formées au cours des étapes de l’évolution des mammifères. La plus archaïque correspondrait au fameux cerveau reptilien (tronc cérébral) qui serait commun à tout le règne animal. Il commanderait nos comportements instinctifs se nourrir, se reproduire, fuir, combattre…
Serait ensuite apparu le « cerveau paléo-mammalien » apparenté au cerveau limbique, qui serait commun à tous les mammifères et régirait les émotions de base (colère, plaisir, peur…). Dernière couche, le « cerveau néo-mammalien » (3,6 millions d’années) se serait développé chez les primates supérieurs, dont l’homme. Le néocortex, serait lié aux activités cognitives et aux fonctions exécutives Selon MacLean, chaque aire fonctionnerait indépendamment de l’autre et coexisteraient difficilement, théorie invalidée de nombreuses fois.
En France, le neurobiologiste Henri Laborit s’appuie sur la théorie de MacLean pour expliquer le comportement humain, et notamment l’agressivité[5], comme le montre bien le film Mon oncle d’Amérique d’Alain Resnais (1980). La symbolique du reptile et la simplification de trois cerveaux qui cohabitent difficilement rend la thèse facile et fait écho à la théorie freudienne avec le Moi, le Ça et Surmoi.
Jean Didier Vincent dans La Biologie des Passions, juge le modèle caricatural, ou de Jean-Pierre Changeux, qui conteste le fait de découper l’encéphale en couches. La théorie du cerveau triunique a été critiquée pour de multiples autres raisons[6].
- En effet, le cerveau « reptilien » n’est aucunement caractéristique des reptiles : on sait aujourd’hui qu’il est présent des vertébrés jusqu’aux poissons primitifs.
- S’agissant du système limbique, il n’apparaît pas avec les mammifères puisque les reptiles, oiseaux et amphibiens possèdent eux aussi des éléments de ce système[7]. En outre, on observe chez ces espèces des fonctions associées au système limbique, comme le comportement parental.
- Quant au néocortex, on sait qu’il était déjà présent chez les premiers mammifères. On a même découvert que des oiseaux, des reptiles et des vertébrés aquatiques présentaient des parties hémisphériques qui, sans avoir la même structure que le néocortex, étaient impliquées dans la perception, la prise de décision ou l’apprentissage…
Bref, la structuration du cerveau selon un schéma géologique par couches est une idée séduisante, mais fausse.
La réponse du Funny Learning
Faire appel systématiquement à la fois à nos sens, notre intuition, nos émotions tout autant qu’à la raison, c’est le parti pris du Funny Learning. Et pour cela, nul besoin d’évoquer un quelconque reptile !
Neuromythe#7 Le cerveau est multitâche :
Mythe ou réalité pour notre cerveau ? Faire plusieurs choses à la fois est devenu courant : Téléphoner en conduisant, répondre à ses mails en écoutant un podcast. Mais votre cerveau est-il vraiment capable de traiter deux tâches simultanément ? Rien n’est moins sûr…
Tout d’abord, revenons à la définition même de multitâche, terme emprunté à l’informatique, pour décrire la capacité d’un système à exécuter plusieurs programmes simultanément. En neurosciences, on parle de multitâche si le sujet réalise au moins deux tâches distinctes et si son cerveau les traite simultanément. Les tâches automatisées, comme marcher en parlant, ne relèvent donc pas du multitasking car elles sont réalisées presque automatiquement.
Traitement sériel, pas simultané
Faites l’expérience : tournez la main droite sur la gauche et faites des circonvolutions dans le sens inverse sur votre main avec vote autre main. C’est difficile, haché et maladroit n’est-ce pas ! Lorsque nous devons traiter deux tâches conscientes en même temps, nous créons un conflit attentionnel car notre mémoire de travail ne peut gérer qu’un nombre limité d’informations à la fois. Ainsi, lorsque nous tentons de réaliser deux tâches nécessitant une attention consciente, notre cerveau passe rapidement de l’une à l’autre, un phénomène appelé task switching. Ce processus, bien qu'efficace, a un coût : chaque changement de tâche entraîne une brève interruption de l’attention, augmentant le risque de manquer des informations importantes et de commettre des erreurs.
Les limites du cerveau multitâche :
Les chercheurs ont démontré que notre cerveau ne peut pas traiter plus de deux tâches complexes simultanément[8]. En cas de surcharge, le taux d’erreur augmente significativement.
Il est illusoire de penser optimiser son temps en menant plusieurs tâches de front. Pour être efficace et préserver sa santé mentale, mieux vaut se concentrer pleinement sur une tâche avant de passer à une autre. Le multitâche peut par ailleurs augmenter le stress et, à long terme, nuire à notre santé mentale.
La réponse du Funny Learning
C’est la raison pour laquelle, nous proposons à nos stagiaires d’être présents, attentifs et déconnectés.
Neuromythe#8 Le cerveau des femmes / hommes est différent
Ces dames seraient de meilleures communicantes plus douées pour le littéraire tandis que les hommes seraient plus aptes dans le logicomathématique ou en orientation. C’est en constatant des différences objectives physiques (pilosité, taille, musculature) que très tôt on a cherché et trouvé… le moyen de prétendre que les femmes étaient inférieures. D’Aristote au célèbre Broca (dont une aire du cerveau porte son nom), le volume de ce dernier serait corrélé à l’intelligence, thèse qui depuis a été réfutée. Imaginez celui du cachalot estimé à 7,8 kilogrammes !
Le corps calleux permettant la communication entre les deux hémisphères a longtemps été évoqué comme argument différenciant, mais les dernières études démontrent qu’il est corrélé au volume du cerveau et non au sexe.
Selon une récente étude[9], « le cerveau n’est pas plus sexué que le foie, les reins ou le cœur ». Les enfants se différencieraient au cours d’un processus, fait d’attentes parentales différentes, de schémas sociétaux, qui orientent les garçons et les filles sur des trajectoires de carrière et de réussite différentes.
Les hommes viennent de Mars et les femmes de Vénus et les enfants naissent dans les choux…
Les scientifiques s’accordent à reconnaître qu’il existe bien des différences : Au niveau structurel, des différences de volumes seraient ainsi visibles notamment au niveau des structures sous-corticales[10]. C’est le cas du cortex limbique (siège des émotions, entre autres), qui serait plus développé chez les hommes que chez les femmes[11]. On observe également des différences au niveau du cortex, avec des régions plus développées chez les femmes, comme certaines parties du cortex frontal. D’autres, comme certaines parties du cortex pariétal, impliquées dans la perception spatiale notamment, sont plus volumineuses chez les hommes[12]. On trouve aussi une densité de neurones plus forte dans certaines régions du cortex temporal associées au traitement et à la compréhension du langage chez les femmes.
Selon les courants de pensées, ces différences pourraient partiellement s’expliquer par :
- Le biais d’éducation ou de stéréotype : On a par exemple démontré que le simple fait de dire à une femme, avant un exercice de mathématiques, qu’en général les hommes réussissent mieux, fait chuter leurs performances3
- Le phénomène de neuroplasticité. En effet, 90% des connexions du cerveau vont se configurer au cours de la vie (apprentissage, éducation, environnement expériences etc). Le fait, par exemple, de faire jouer un garçon au foot développera des circuits favorisant l’orientation spatiale.
- Le rôle des hormones qui pourrait expliquer le lien entre la taille d’une région cérébrale et l’action de stéroïdes in utero.En effet dès la vie foetale, la testostérone produite pendant la vie fœtale agit sur l’hypothalamus tandis que chez les femmes, l’hypothalamus s’active tous les mois lors de l’ovulation. Ces différences de traitement hormonaux, exposant les sujets des deux sexes à des maladies différenciées. Les hormones sont impliquées dans de nombreuses fonctions cognitives et comportementales telles que la mémoire, les émotions, la vision, l’audition, la reconnaissance des visages et la réponse cérébrale aux hormones de stress.
La réponse du Funny Learning
Le débat scientifique fait rage et encore, aucune publication n’existe sur ceux qui ont décidé de changer de sexe en cours de route… Une chose est sûre : il y a sur terre, 8 milliards de cerveaux uniques en leur genre ! A nous de nous adapter, en proposant une pédagogie variée et en nous centrant sur les besoins évoqués par nos apprenants.
Neuromythe#9 Le cervelet : ou le petit cerveau, représente 10% des neurones de notre cerveau.
Le cervelet, ou cerrebelum nous laisse penser étymologiquement qu’il s’agit du petit cerveau. Petit mais costaud ! Le cervelet ne représente 10 % du volume total du cerveau mais contient la moitié du nombre total de neurones (environ 86 milliards), et plus que notre cortex cérébral. Il est relié à nos muscles via la moelle épinière.Il est en charge de la coordination et des apprentissages automatiques et bien plus !
Logé à l’arrière de notre crâne en haut de notre nuque, il reçoit en permanence des informations sensorielles provenant de diverses parties du corps, telles que les muscles, les tendons, les articulations, les yeux…
Avant les années 1990, on croyait presque unanimement que la fonction du cervelet n'était relative qu'à la coordination et la synchronisation des gestes, et l'activité motrice2, mais des découvertes plus récentes ont remis sérieusement en cause ce point de vue.
Il joue un rôle essentiel dans la coordination de nos mouvements mais il soutient également certaines fonctions exécutives comme la mémoire à court terme, l’attention, le raisonnement abstrait, le langage et l’anticipation.
On a aussi découvert que le cervelet jouait un rôle de modulation et de régulation dans la cognition et les émotions, qui est le pendant de son rôle de modération et de régulation sur le plan moteur. Le cervelet est ainsi le carrefour corps-pensée
Le cortex cérébelleux présente plusieurs types de neurones alignés en strie, dont les cellules de Purkinje qui peuvent recevoir des informations de près de 100 millions de fibres parallèles.
Le nombre d'épines dendritiques sur une seule cellule de Purkinje humaine peut monter jusqu'à 200 0005.
Antonio Damasio, auteur du livre : L’erreur de Descartes évoquait « C’est par le corps que le cerveau se construit et élabore ses cartes heuristiques »
La réponse du Funny Learning
Nous manipulons les concepts comme nous manipulons les objets : impliquer le corps est donc essentiel pour un apprentissage efficient. Le chapitre 7 de notre livre ainsi que 60 capsules pédagogiques permettent une pédagogie mobile et dynamique.
- Ito M. Cerebellar circuitry as a neuronal machine. Prog Neurobiol 2006 ; 78 : 272-303.
• Schmahmann JD. From movement to thought: Anatomic substrates of the cerebellar contribution to cognitive processing. Human Brain Mapp 1996 ; 4 : 174-98.
• Voogd J. Cerebellum: Anatomy and physiology. In Handbook of Clinical Neurology 2019, Elsevier.
• Strick PL, Dum RP, Fiez JA. Cerebellum and nonmotor function. Annu Rev Neurosci 2009 ; 32 : 413-34.
• Watson TC, Apps R. Cerebro-cerebellar connections. In Handbook of Clinical Neurology 2018, Elsevier.
Neuromythe#10 : La pyramide d'apprentissage d'Edgar Dale
La réponse du Funny Learning
Ce qui est sûr, neuromythe ou pas, varier les expériences sensorielles pour les apprenants permet de capter leur attention et donc de mieux mémoriser. Offrir une expérience multisensorielle, qui permettra à chacun d'être captiver et d'apprendre à sa façon est indispensable
Cette pyramide est un neuromythe parmi d’autres, illustrant l’importance d’un regard critique sur les théories de l’apprentissage simplifiées et commercialisées. L’apprentissage est complexe et dépend de nombreux facteurs. Enseigner ne se résume pas à des recettes standardisées, car l’apprentissage est une expérience humaine unique. Continuons d’explorer diverses voies pour mieux comprendre l’apprentissage sans se laisser séduire par des théories simplifiées.
La neurogénèse : Futur neuromythe ?
Les milliards de neurones de notre cerveau n'apparaissent pas spontanément ! Il faut les fabriquer.
Pendant plus d’un siècle, il a été considéré que la structure du cerveau adulte demeurait fixe et que les cellules nerveuses qui mourraient n’étaient pas remplacées, contrairement aux autres cellules du corps. Après 50 ans de débat, la neurogenèse adulte a été mise en évidence grâce à une vingtaine de travaux ont décrit l’existence d’une neurogenèse chez les mammifères et spécifiquement les rongeurs.
Mais, coup de théâtre, une nouvelle étude dirigée par Sorrells et ses collègues remet cette certitude en question ! Publiée dans la revue Nature, elle suggère que la neurogenèse s’interromprait après l’âge de 13 ans dans l’hippocampe humain1 ! Ces observations inattendues, obtenues par une datation des neurones au carbonne 14, représentent un véritable séisme pour ce champ d’investigation, qui suscite beaucoup d’espoirs dans le domaine de la médecine régénérative. Les discussions dans la communauté scientifique battent leur plein, en attendant de nouvelles recherches qui viendront confirmer ou infirmer cette dernière…
La neurogénèse primaire :
C’est dès la vie embryonnaire et l’enfance que notre organisme les fabrique par des divisions cellulaires successives. La neurogénèse est la plus forte, entre le troisième et le septième mois de la grossesse. Il génèrerait environ 250.000 neurones par minute !
Un enfant, au cours des 24 premiers mois de sa vie, va reconfigurer son cerveau et perdre 50% de ses neurones pour fabriquer de nouveaux réseaux neuronaux mieux adaptés à son environnement.
Une neurogenèse réparatrice2
À la suite d'un traumatisme, comme un accident vasculaire cérébral, l'activation de cellules souches neurales endogènes6, permet une régénération partielle des structures atteintes.
On retiendra, que les neurones peuvent vivre des décennies, mais s'ils ne sont pas utilisés, ils disparaissent. Ce phénomène s'observe également avec l'âge. Ainsi, à 80 ans, le cerveau ne représente plus que 70 % de ce qu'il était aux alentours de 20 ou 25 ans.
La réponse du Funny Learning
Une raison de plus, pour susciter la curiosité et le plaisir d’apprendre chaque jour de sa vie ! Nous apprenons parce que votre cerveau est plastique et, plus nous apprenons, plus nous entretenons cette neuroplasticité ! C’est le parti pris dans le Funny Learning.
[1] Binet 1905
[2] Gardner, Howard. A Multiplicity of Intelligences. Scientific American, 1998/6.
[3] Daniel Willinham (2010) Refraiming the mind
[4] Livre « Les Trois Cerveaux de l’Homme »
[5] Paul D. MacLean, Roland Guyot, Les Trois Cerveaux de l’Homme (1973).
[6] Jean-Didier Vincent Biologie des passions (1999)
[7] Septum, amygdale, cortex cingulaire et formation hippocampique, sont présents
[8] Skaugset, L. M., Farrell, S., Carney, M., Wolff, M., Santen, S. A., Perry, M., & Cico, S. J. (2016). Can You Multitask? Evidence and Limitations of Task Switching and Multitasking in Emergency Medicine. Annals of emergency medicine, 68(2), 189–195
[9] Rippon G, Eliot L, Genon S, Joel D. How hype and hyperbole distort the neuroscience of sex differences. PLoS Biol.2021 May 10;19(5):e3001253. doi: 10.1371/journal.pbio.3001253. PMID: 33970901; PMCID: PMC8136838.
[10] Ruigrok, A. N., Salimi-Khorshidi, G., Lai, M. C., Baron-Cohen, S., Lombardo, M. V., Tait, R. J., & Suckling, J. (2014). A meta-analysis of sex differences in human brain structure. Neuroscience and biobehavioral reviews, 39(100), 34–
[11] Goldstein, J. M., Seidman, L. J., Horton, N. J., Makris, N., Kennedy, D. N., Caviness Jr, V. S., … & Tsuang, M. T. (2001). Normal sexual dimorphism of the adult human brain assessed by in vivo magnetic resonance imaging. Cerebral cortex, 11(6), 490-497.
[12] Witelson, S. F., Glezer, I. I., & Kigar, D. L. (1995). Women have greater density of neurons in posterior temporal cortex. The Journal of neuroscience : the official journal of the Society for Neuroscience, 15(5 Pt 1), 3418–3428.